Début de roman
Partir d’un son, celui du phono qui raccroche
Pavillon au vent après un vieil air de jazz
Dans une ambiance opaque au jour déclinant
Persiennes à demi baissées
Sur des feuillets épars
Livres ouverts à l’abandon.
Nonchalants jours d’été.
Le clic du phono qui raccroche,
Qui sort de la lente torpeur,
Qui ouvre à tout un univers
De sons, qui, par jeu sous la plume
D’une image l’autre
En un flash cruel,
Claquent.
Onomatopées
Clic ! Clac !
Entrez dans l’Agora. Sans crier : "Gare !" ?
Ding ! Dong !
Un colis pour vous !
Dring ! Dring !
Vous êtes bien chez... Veuillez laisser votre message...
Ding ! Ding !
Et ainsi de suite.
Salut ! C'est moi ! Tu filtres ?!
Miaou ! Miaou !
Ma gamelle est vide, dit le chat.
Clac ! Clac !
Y'a du courant d'air !
Tchttt ! Tchttt !
Quelle reprise !
Rlrrr ! Rlrrr !
Tiens, les "rooolers" sont de sortie !
Frrr ! Frrr !
Du papier froissé.
Tafff ! Tafff !
La fumée s'envole.
Pic ! Poc !
Goutte, gouttelette !
Zuitt ! Zuitt !
Le soleil revient !
Chuitt ! Chuitt !
Fait la théière.
Mais dit'donc, Monsieur
Vous avez vu l'heure !
Le phono raccroche
Entrez dans l’Agora. Sans crier : "Gare !" ?
Un colis pour vous !
Vous êtes bien chez... Veuillez laisser votre message...
Et ainsi de suite.
Salut ! C'est moi ! Tu filtres ?!
Ma gamelle est vide, dit le chat.
Y'a du courant d'air !
Quelle reprise !
Tiens, les "rooolers" sont de sortie !
Du papier froissé.
La fumée s'envole.
Goutte, gouttelette !
Le soleil revient !
Fait la théière.
Mais dit'donc, Monsieur
Vous avez vu l'heure !
Ecrit entre 1990 et 2005
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