Du profond, du lointain de toi,
Et de tes pores dilatés
Ta vie s’écoule lentement.
Détresse en pleurs,
Détresse qui ne se dit pas.
Tes yeux ouverts, tout doucement
Fixent ta vie, toujours usés,
Du lointain, du profond de toi.
Détresse en fleurs,
Détresse qui ne s’oublie pas.
Du profond, du lointain de toi,
Chaque jour, chaque heure passée
Implose subrepticement.
Détresse au cœur,
Détresse qui n’en finit pas.
Passage blanc cassé du temps
Inexistant. Edulcoré.
Du lointain, du profond de toi.
Détresse meurt,
Détresse qui enfin n’est pas.
Ecrit entre 1990 et 2005
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